COVID-19 et DOSSIERS SYNDICAUX ÉTAT DE SITUATION

COVID-19 et DOSSIERS SYNDICAUX
ÉTAT DE SITUATION

La 2e vague est en marche. Plusieurs dossiers nous préoccupent énormément en lien avec nos conditions de travail et le respect de notre convention collective : rehaussement des postes de PAB, mouvement de personnel et mensonges du gouvernement Legault sur l’embauche des nouveaux PAB en CHSLD.

Rehaussement des postes de PAB

Au début du mois de septembre, nous avons eu quelques échanges avec les ressources humaines et le service de la dotation interne afin de négocier une entente sur le rehaussement des postes des PAB à temps partiel à temps complet. Les deux parties s’entendent sur cela, mais des divergences profondes demeurent sur le sort les centaines de PAB occasionnels (liste de rappel sans poste) où l’employeur ne veut pas s’engager à offrir une forte proportion de nouveaux postes à temps complet. Il offrirait une garantie d’heures à temps complet pour 12 mois, mais pas de vrais postes à temps complet. Si le syndicat acceptait cette approche, il s’agirait de suspendre carrément l’Article 6 de la convention locale sur les affectations temporaires. En résumé, les garanties d’heures ne respectent pas la convention et pourraient permettre à des personnes moins anciennes de travailler plus que certaines personnes à temps partiel ayant plus d’ancienneté.

Rappelons que le gouvernement s’est engagé avec la CSN que cette négociation devait se faire sur le principe de titulariser l’ensemble des PAB sur des postes à temps complet. Nous attendons un retour de l’employeur sur cette question.

Mouvement de personnel : on l’a assez répété !

Il n’est pas facile actuellement de suivre l’employeur sur la question du mouvement de personnel principalement en CHSLD. L’employeur ne déplace pas au quotidien le personnel d’un centre à l’autre, mais permet des remplacements moyens et longs termes ?? Montréal est en alerte « rouge » et la transmission communautaire du virus est en forte hausse. Le mouvement de personnel à l’intérieur même des CHSLD est questionnable, car lorsqu’un PAB est testé positif et qu’il a travaillé sur plusieurs étages, le « traçage » devient plus complexe et l’employeur met à risque plusieurs unités au lieu d’une seule. L’employeur a le devoir de STABILISER le personnel, on l’a assez répété ! En ce moment, avec le surplus de personnel en CHSLD, il n’y a aucune raison de promener le travailleur de gauche à droite.

Dans les centres hospitaliers (HMR, HSCO et IUSMM), nous suivons également la situation de près.

Le gouvernement Legault ne RESPECTE PAS les travailleuses et travailleurs de la santé

La saga entourant l’embauche des nouveaux PAB en CHSLD se poursuit. Maintenant qu’ils sont devenus nos membres, plusieurs d’entre eux ont exprimé au syndicat leurs frustrations en lien avec le fameux 26 $ de l’heure. Le 26 $ est lié à l’ajout des primes de 8 % et du 1156 $ (CHSLD). Ce n’est pas du salaire ! Le jour où la COVID va cesser, le salaire reviendra au taux horaire normal selon l’échelon. D’ailleurs, la prime est toujours de 1000 $ en CH. Le gouvernement continue de diviser les PAB alors que les besoins de main-d’œuvre se retrouvent maintenant en centre hospitalier.

De plus, le contrat d’embauche des nouveaux PAB en CHSLD évoque « l’obligation » d’être disponibles à temps complet et ne garantit en rien que la personne va travailler à temps complet. C’est le PM Legault qui sème la confusion en garantissant du temps complet. Une vraie patate chaude… Cependant, malgré cette promesse du gouvernement d’offrir du temps complet aux nouveaux PAB, sachez que la notion d’ancienneté pour l’octroi d’un remplacement continue de s’appliquer et nous comptons bien la faire respecter.

Et la négociation…?

Il est désolant de constater que le gouvernement Legault n’a rien à offrir de sérieux aux travailleurs.euses de la santé et que la négociation nationale fait du surplace depuis le début. Pourtant, nous sommes encore au front et debout devant la pandémie pour donner des services à la population.

NOUS ATTENDONS DES VRAIES OFFRES MONSIEUR LEGAULT.